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Courant du milieu des années 60 – qui toucha d’abord les arts plastiques (New York) – en réaction contre les procédés sophistiqués des musiques savantes, sérielles notamment. Le minimalisme adopte donc des procédés simples appliqués au rythme, à la mélodie, à l’harmonie et se décline sous des formes diverses de la musique des répétitifs américains (Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass) à la musique dépouillée revenant jusqu’à la polyphonie médiévale (Arvo Pärt) voire limitée à un seul son continu (La Monte Young). L’ambient music de Brian Eno avec ses facilités racoleuses tout autant que le rock progressif ou le rock planant dans leurs longues plages oniriques, voire la techno dans sa banalité rythmique et mélodique, participent d’une certaine façon de ce courant minimaliste résolument riche de sa pauvreté. Référence : Arvo Pärt, Magnificat (1989). SCHWARZ K. Robert, Minimalists, Phaidon, 1996. 9 |