|
La
house des Noirs et la garage
des Blancs
naissent à New York mais le courant techno prend sa source à Detroit au
début des années 80. Ses sources sonores sont plus lointaines comme celles
des Allemands du groupe Kraftwerk ou diverses en puisant aux divers courants se
réclamant de la musique électronique et des manipulations sonores des DJ (le sampling). Mais la techno n’est pas fabriquée
sur la piste de danse, elle se travaille dans un home studio dont l’équipement
est limité mais enrichi de logiciels sur ordinateur (Cubase). Du coup, le
techno-compositeur organise librement ses pistes s’appuyant sur une pulsation (beat)
rythmiquement pauvre puisque immuable, des motifs mélodiques réduits, une
harmonie simple (peu de modulations), une structure souvent
floue limitée à un flux sonore sans véritable fin à base de boucles, une
intensité généralement forte voire très forte. Ce pourrait être une musique
de machines bien pauvre si les timbres ne venaient pas apporter leur
extraordinaire variété. Là, est la richesse de la techno et là s'exprime sa
créativité. Une musique intense, forte, qui anime les raves parties
en campagne et les Love Parades en ville. On n’emprunte qu’aux riches : la
techno se décline en de nombreuses variantes. =>
Techno-hardcore,
techno-pop,
intelligent-techno dite
électronica, breakbeat,
Dance. Référence
difficile à choisir
: Derrik May, Innovator
(Transmat R & S Records, Sony Music, 1987-1990) ou Laurent Garnier,
Laboratoire Mix, (React/PIAS, 1996).
|