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Le
rock progressif constitue la réponse anglaise au
rock psychédélique
américain. Il prétend « progresser » en s’enrichissant d’éléments extérieurs
puisés aux sources des musiques classiques ou traditionnelles, du jazz,
perméable aussi aux courants modernes du minimalisme aux
musiques
électroacoustiques. Cette richesse, cette emphase, cette prétention
(qui lui valent parfois l’appellation de pomp-rock : rock pompier)
réclament de gros moyens techniques et son impressionnant dispositif sonore
participe à son succès. Il trouvera un prolongement dans les années 80 avec le
rock néo-progressif. Référence : Moddy Blues, Emerson, Lake & Palmer,
King Crimson, Genesis, Yes, et l’incontournable groupe des Pink Floyd, of course, avec Dark Side
Of The Moon (1973) ou The Wall (1979). |