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Effet sonore exploité à partir du milieu des années 60. Steve Reich, dans It's Gonna Rain (1965) pour bandes magnétiques, exploite un faible écart dans la vitesse de lecture de deux bandes initialement à l'unisson pour engendrer un effet de déphasage graduel des sons qu’on appelle phasing ce qui conduit à une polyrhytmie intéressante. Jimy Hendrix aura recours au même procédé audio pour son troisième album The Jimi Hendrix Experience intitulé Electric Ladyland enregistré en septembre 1968, au tout nouveau studio Record Plant (New York) équipé d’un 16 pistes. Dès lors, le phasing sera exploité régulièrement de Jeff Beck (Blow By Blow, 1975) à Brian Eno (Taking Tiger Mountain (By Strategy), 1974) mais il n'est plus guère utilisé aujourd'hui. 9 |