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Le principe de la Klangfarbenmelodie (mélodie de timbres) consiste à estimer qu’une succession de timbres différents peut être assimilée à une mélodie. Si la mélodie est une succession de hauteurs, la klangfarbenmelodie est donc une succession de timbres. Arnold Schönberg a dégagé cette notion dans son Traité d’harmonie (1911) après l’avoir expérimentée dans sa Pièce op. 16 n° 3 « Farben » écrite en 1909 : un unique accord a pour seul développement sa distribution instrumentale. Webern exploitera aussi cette notion dans plusieurs partitions. Exemples p. 128-129. 9 |