Dodécaphonisme

En 1921, Schönberg écrit une Méthode de composition avec douze sons n’ayant de rapport qu’entre eux. En France, c’est René Leibowitz qui dans son Introduction à la musique des douze sons (1946) utilise le terme de "dodécaphonisme". Il explique aussi qu’après l’atonalité déployée librement par Schönberg dès 1908-09, il lui fallait constituer un « instrument compositionnel ». Le principe dodécaphonique repose sur le fait qu’une série de douze sons non identiques constitue la base de la composition. Cette série dodécaphonique peut être exposée sous quatre formes : originale, récurrente, renversée ou récurrente du renversement (cf. exemple p.120). Dans la mesure où la série ne s’applique qu’aux intervalles entre les douze sons – donc seulement à la hauteur – on parle de musique dodécaphonique ou sérielle. En 1949, le principe de la série s’appliquera à l’ensemble des paramètres musicaux : on parle alors se sérialisme intégral. Référence : 5 Pièces pour piano op. 23 n° 5 (1923). 9