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Aux USA (Tennessee notamment) dans les années 1950, le DJ est à l’origine un animateur d’émissions radios diffusant, le plus souvent à une heure tardive, les nouveaux courants en vogue. Des DJs comme Rufus Thomas, Dewey Phillips ou Alan Freed (à l’origine du terme rock’n’roll) aux USA, John Peel en Grande-Bretagne, Daniel Filipacchi en France (Salut les copains, 1959) et tant d’autres passionnés font le succès des plus grandes stars du rock en diffusant leurs disques ou en animant des concerts en direct. À la Jamaïque, le DJ anime les dance-hall en passant des disques sur son sound-system mais aussi en prenant la parole (toaster). Cette « prise de parole » se retrouve dans le rap. Dans les courants récents (house, techno…), dans les raves parties, le DJ devient un musicien à part entière manipulant deux platines pratiquant le scratching, triturant les sons des vinyles, stimulant les danseurs parfois jusqu’à la transe. On parle aussi de VJ (vidéo jockey). 9 |