Comédie musicale

Terme français pour désigner les « musicals » américains. Un genre brillant qui évoque Broadway et tout autant la scène que le cinéma (on parle aussi de film musical). Ses livrets empruntent souvent à l’actualité avec humour et sentimentalisme. Il prend ses sources dans les opérettes viennoises (Strauss, Lehar), parisiennes (Offenbach) voire l’opéra comique anglais (Gilbert et Sullivan). La première comédie musicale à porter ce nom est anglaise : A Gaiety Girl (1893) de Sidney Jones. Elle est représentée en Allemagne avec Werner Richard Heymann mais c’est surtout aux États-Unis, à partir des années 30, qu’elle trouve sa forme définitive associant de nombreux genres : le mélodrame, la chanson, la danse (Fred Aster) dans une sorte de « revue » qui n’exclut pas les éléments empruntés au jazz. De nombreux compositeurs originaires d’Europe remportent d’éclatants succès souvent repris au cinéma : Jérome Kern, Vincent Youmans, Sigmund Romberg et Irving Berlin. Des compositeurs américains leur emboîteront le pas, de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers à Leonard Bernstein.
En France, un retour à la comédie musicale s'est opéré depuis les années 2000 avec des réussites comme Notre Dame de Paris (musique de Richard Cocciante, 18/09/1998), Roméo et Juliette de la haine à l'amour  (texte et musique de Gérard Presgurvic, 19/01/2001) ou tout récemment Les Aventures de Rabbi Jacob (musique de Vladimir Cosma (17/09/2008),  Référence : Chantons sous la pluie réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly
(1952).

 
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